Force est de constater qu'avoir un guide écrit par des personnes cohérentes et saines d'esprit peut être d'une aide non négligable dans les situations même les plus simples.
Etre au courant a l'avance que le bureau de la PHPA est fort éloigné de la premiere habitation nous aurait par exemple permis de ne pas y monter dans un premier temps.
Savoir que la magnifique auberge décrite avec une prose si parfaite était en réalité la plus éloignée de l'ensemble des autres curiosités, nous aurait également évité de demander a y redescendre.
Savoir qu'un guide et un permis étaient obligatoires pour la charmante randonnée décrite pourtant avec une précision moléculaire, nous aurait évité de retourner vainement au bureau de la PHPA avant d'avoir trouvé un logement.
Savoir que la seule auberge digne de ce nom et idéalement située existe, nous aurait évité de nombreux deplacement et donc d'y arriver si tardivement, juste apres que sa derniere chambre soit habitée.
Bref ne pas voir un petit futé dans sa poche nous aurait surement permis d'en etre nous memes.
Fort heureusement pour nous, l'unique route de Cibodas est fleurie. Pas fleurie comme une jariniere non. Ni fleurie comme le parc floral, non plus. Mais plutot fleurie comme si a la frontière du bitume un engrais phénoménale s'était développé et que chaque pouce de terrain s'était vu attribuer un nouvelle espèce végétale colorée.
Nos allers/retours répétés ont donc été portés par un élan bucoliques (presque comme certains de mes voyages a la selle mais ceci est une autre histoire).
Lors de ce nombreux kilometres parcourus (sur une pourtant si petite distance) nous avons l'immense honneur d'etre accompagné par une personne dont je tairais le nom puisque je l'ai oublié (j'vais pourtant pas l'appeller hortense ...) et qui nous a été d'une aide au moins aussi précieuse que notre livre maudit.
Quelle bonne idée que de nous proposer une auberge a 100 000 (pleine), puis de nous offrir de dormir chez lui pour 90000, pour finalement nous amener a une auberge ou ils pourraient nous faire un bon prix a 125 000, et ou la tenanciere nous anoncant le prix avant qu'il ait pu lui adresser la parole nous propose 75 000 ... C'etait un homme charmant ....
Fort heureusement, notre premiere rencontre de la journée dans le bus Jakarta-Cibodas avait été nettement plus agréable. Merci Azis pour tes bons conseils, tes traductions indispensables et ton adorable hospitalitée.
Merci aussi aux autoradios qui se sont succédés dqns le bus avec leurs guitares, et merci a toi chemise fleurie pour avoir égaillé notre voyage de ta mine si particuliere.
Un coucou également a nos deux allemands Alex et Sebastian pour ce diner sympatique apres cette journee tellement mouvementée.
Et enfin une dédicace particuliere a toi, marchand de sable, qui devait avoir le meme guide que nous et qui a donc mis un temps infini a arriver cette nuit la.
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